Les mesures d’austérité aux Gabon ne s’expliquent pas. La méthode du gouvernement démontre une seule chose. Qu’il n’est pas là pour protéger le peuple.
Il ne faut absolument pas toucher aux salaires des gabonais.
Il fallait simplement supprimer le Sénat, faire un redécoupage administratif en passant de 120 à 18 députés soit 2 par provinces.
La réduction du budget et des effectifs de la présidence de la République à 50%, la suppression du poste de Vice Président qui ne sert à rien, une réforme en profondeur de l’armée avec une réduction du budget et une suspension des effectifs au sein de la grande muette pendant au moins deux ans, auraient été des mesures plus efficaces et non génératrices de tensions.
Quant aux nombres de ministres il passerait à 15, on aurait pu revoir à la baisse de 50% leur traitement.
Mieux, la relance économique aurait été une priorité, le gouvernement devait créer un plan d’urgence pour l’emploi des jeunes notamment dans les secteurs du tourisme et des transports. La construction de plusieurs complexes hôteliers, le renforcement de la sécurité publique et l’amélioration du réseau routier seraient le catalyseur d’une renaissance du tourisme.
Les solutions à la ”crise” existent mais comme c’est de coutume, il manque une réelle volonté politique.
Ceci pour dire que le gouvernement peut trouver des solutions ailleurs et cela éviterait le bras de fer avec les syndicats.
En effet, la réduction des salaires des gabonais accentuera les injustices et augmentera simplement la fracture sociale, avec des pauvres encore plus pauvres.
Il faut dire que la direction prise par le gouvernement gabonais ne conduira pas le Gabon à la fameuse émergence tant vantée ici et là, mais plutôt au déchirement d’un tissu social déjà très détérioré.
Il faut donc réfléchir afin de mettre un terme au projet misérabiliste en cours et à la clochardisation croissante du citoyen gabonais.
Analyse.
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