Un collectif de femmes journalistes et communicantes de la diaspora guinéenne est à pied d’oeuvre sur les réseaux sociaux dans le cadre de la sensibilisation contre le coronavirus. Depuis la France, l’Italie et les États-Unis, ces femmes ont pris l’initiative de mieux informer les populations en Afrique et particulièrement en Guinée où la propagation du virus connait une progression inquiétante.
Ada Camara, Myriam Sandouno, Mabetty Cissé, Liz Sylla, Stéphanie Pauline Lamah et Odia fanta Camara véhiculent des messages forts de sensibilisation et d’information à travers des vidéos, débats au cours desquels elles reçoivent régulièrement leurs invités. D’ailleurs, des directs live sont diffusés régulièrement sur leur plate forme “Parlons du coronavirus aux guinéens d’ici et d’ailleurs”.
Cette crème féminine de journalistes de la diaspora, pointe du doigt les approximations observées dans la gestion de la crise sanitaire liée au covid-19 dans leur pays ainsi que le non respect des consignes et gestes barrières mais surtout, propose des solutions.
Des personnes testées positives au coronavirus ne manquent pas de participer aux différents débats organisés, ceci dans le but d’interpeller les guinéens sur la gravité de la situation et la dangerosité du virus.
À ce jour, la Guinée compte plus de 1000 personnes contaminées et 7 décès, malgré l’instauration d’un couvre-feu nocturne, la fermeture des frontières et la suspension des principales activités sociales, économiques et culturelles.
La rédaction.
La contribution à la sensibilisation et à l’identification des lacunes (suivie de leur dénonciation) dans la gestion de la crise sanitaire en cette période de psychose, voilà des actions qui appellent deux remarques substantielles. Tandis que la première consiste dans la conscience de l’étendue de la gravité du contexte pandémique, la seconde traduit le sens de la responsabilité des journalistes précitées dans l’énoncé de base. A-t-on besoin de relever que l’action doit inspirer adhésion en vue de la dynamisation de la lutte ? Répondre par l’affirmative repose sur un simple besoin d’insistance ; cela étant évident, n’est-ce pas ?
Merci et force a l’équipe.
Ça va aller
Je suis fier de vous
Voilà un fait, une sentence, les femmes dans les initiatives d’engagement pour la défense de la vie humaine sont des sauveurs du monde.
Votre engagement est bravoure et patriotisme, merci.