Le terrorisme et la sécurité demeurent une préoccupation majeure dans la région du Sahel. En effet, après la reception de drones turcs il y a plusieurs mois, le Niger bénéficie à nouveau d’un soutien. En effet, le Maréchal Al-Sissi et l’Égypte ont récemment fourni au pays sahélien un nouvel arsenal. Il s’agit d’armes et de véhicules blindés russes dans le but de lutter contre cette menace.

Une dotation importante.

Selon le ministre nigérien de la Défense, Alkassoum Indatou, cet arsenal comprend 30 véhicules blindés de reconnaissance BRDM-2, ainsi que 12 mortiers, 12 obusiers M-30 de 122 mm et 1 900 pistolets automatiques. De plus, l’armée nigérienne bénéficie de 50 fusils d’assaut AK-47, de munitions, de systèmes de vision nocturne et de systèmes optiques. À cette occasion, le ministre nigérien a exprimé sa gratitude envers l’ambassadeur d’Égypte au Niger; de quoi renforcer la sécurité et freiner le terrorisme.

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Il convient de rappeler que l’Égypte entraîne déjà les forces spéciales nigériennes. Cette expertise s’ajoute au soutien d’autres pays tels que la Chine, les États-Unis, la France et l’Italie. Cela renforce les moyens de lutte contre le terrorisme dans cet État, qui reste l’un des moins attaqués des pays sahéliens.

Contribution de l’Union Européenne.

Mieux, l’Union européenne apportera une contribution de 4,7 millions d’euros à l’effort de guerre. Cette aide devrait rendre l’action de l’armée nigérienne contre le terrorisme plus efficace. Une contribution qui provient du Fonds européen pour la Paix, lequel soutient également l’envoi d’armes en Ukraine. Il est important de souligner que l’Union Européenne a signé plusieurs accords avec le gouvernement nigérien.

Cette solidarité internationale envers le Niger peut susciter des interrogations. Notamment sur l’efficacité de la stratégie du Mali et du Burkina Faso où le terrorisme prend des proportions inquiétantes. Bien que les autorités actuelles multiplient les actions, la sécurité dans les zones touchées demeure fragile.

Il est donc légitime de s’interroger si l’efficacité de l’approche nigérienne.

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