Des préoccupations grandissent autour de la disparition de ce jeune leader religieux gabonais.
Selon certains de ses proches, il aurait été appréhendé par les forces de l’ordre, en particulier par la Direction Générale de la Recherche (DGR), et serait actuellement détenu à la prison centrale de Libreville.
La raison de son arrestation semble être liée à son implication présumée dans l’organisation d’une manifestation. En effet, une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le montre aux côtés de plusieurs de ses partisans, appelant à la démission du Chef de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, et à la restauration de la norme démocratique.
Dans cette même vidéo, Yann Kogou dénonce ce qu’il considère comme les failles du dialogue national, le qualifiant de “mascarade”.
Bien que les circonstances et les motivations exactes de son arrestation demeurent floues, il convient néanmoins de réfléchir à la question des libertés pendant cette période de transition.
Peut-on encore manifester au Gabon sans risquer d’être appréhendé ? La charte de transition semble répondre par l’affirmative, notamment à travers son article 8, qui stipule que “Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains”. De même, l’article 23 de cette charte est catégorique : les libertés d’opinion, d’expression, de conscience et de culte sont garanties, sous réserve des conditions fixées par la loi.
En reconnaissant et en protégeant les Droits de l’Homme, la charte de transition établit un cadre légal clair.
Cependant, certaines indiscrétions font état de mauvais traitements envers Yann Kogou.
C’est pourquoi, il est l’importance pour les autorités judiciaires gabonaises de se prononcer sur son cas.