Au Gabon, la récente décision du comité de transition de suspendre les partis politiques passe très mal.

Lors d’un point de presse, certains responsables de la classe politique ont dénoncé le recul démocratique en cours et le climat d’état d’urgence imposé au peuple gabonais.

Pour ces derniers, le Gabon n’est la propriété de personne, encore moins d’un groupe d’individus sans légitimité.

De ce fait, ces acteurs politiques affirment que la suspension des partis politiques et les recommandations du dialogue national entraîneront inévitablement un désordre politique.

Soulignons qu’en plus de la suspension des partis politiques, les conclusions du dialogue national préconisent l’exclusion des Gabonais de la diaspora d’une éventuelle élection présidentielle censée se tenir en 2025, ainsi que la reconduction du mandat de 7 ans du Président de la République.

Des incongruités qui, pour plusieurs Gabonais, ne se justifient pas dans la mesure où le peuple gabonais attendait au contraire un régime qui protège les Gabonais et leur donne la possibilité de servir leur pays.