Référendum au Gabon: face à l’urgence du NON quelle alternative?

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Alors que le débat sur le référendum prend de l’ampleur et que les associations et partis politiques proches du gouvernement de transition appellent à voter oui sans avoir au préalable présenté le texte au peuple gabonais, d’autres prônent une rupture totale et appellent à voter NON au référendum.

C’est le cas de Whylton Le Blond Ngouedi Marocko, patriote gabonais, travailleur social et docteur en droit public comparé et international. Il est catégorique : pas question d’une constitution avec un mandat présidentiel de 7 ans, car ce serait l’avènement d’un régime d’hyper-présidentialisation, un pouvoir autocratique et une tentation à la présidence à vie avec de fortes velléités monarchiques et absolutistes.

Il rejette la suppression du poste de Premier Ministre tout comme il s’oppose à la reconduction du Sénat. En fait, pour le docteur Whylton Le Blond Ngouedi Marocko, auteur du manifeste “Le Gabon que nous voulons. En avant vers le Socialisme Bantou-Pygmée”, le Sénat n’a pas sa place dans un pays à la démographie faible comme le Gabon. Bien au contraire, les finances allouées au Sénat doivent être réorientées pour financer le social, soutenir les programmes sociaux et les catégories vulnérables telles que les familles pauvres, les orphelins ou les malades du SIDA, entre autres.

Il ajoute que les Gabonais doivent voter NON au référendum parce que la constitution proposée vise à supprimer le poste de Premier Ministre et à concentrer tous les pouvoirs dans les mains du Président de la République. Or, en agissant ainsi, le Président se retrouvera seul aux commandes avec des pouvoirs impériaux, mais sera aussi isolé, incontrôlable et à la merci des multinationales et des puissances étrangères.

Cette constitution, au final, ne servira pas les intérêts du peuple mais plutôt ceux d’un petit groupe de personnes et marquera le retour en force des nébuleuses telles que la Françafrique.

Quelles alternatives ?

Le patriote Whylton Le Blond Ngouedi Marocko propose de voter massivement pour le NON, avec une majorité écrasante de plus de 95 % des suffrages afin de convoquer par la suite des élections pour la mise en place d’une Assemblée Constituante Législative, laquelle rédigera, avec le peuple gabonais, la vraie constitution souveraine gabonaise au service du peuple.

Il milite surtout pour l’instauration d’un mandat de 4 ans pour le chef de l’exécutif, comme c’est le cas aux États-Unis, au Ghana, au Nigeria et ailleurs, afin de faciliter l’alternance au sommet de l’État et de pousser l’exécutif à travailler et rendre des résultats.

Il souhaite également que le gouvernement soit responsable devant le parlement et le peuple.

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